La dénutrition est un facteur de comorbidité important en médecine, et notamment en MCO et SSR. Elle aggrave et alonge certaines prises en charge, augmente les complications, et est aussi, de fait , une comorbidité associée dont les critères de codage sont très précis.
Le diagnostic de dénutrition repose sur la présence d’au moins un des critères suivants. Chez les patients âgés de moins de 70 ans :
– albuminémie inférieure à 30 g/l ; ( dans le sérum sanguin, l’albuminémie (taux d’albumine dans la sang) représente environ 40 à 50 g/L.) – préalbuminémie (transthyrétinémie) inférieure à 110 mg/l. La préalbumine a une demi-vie plus courte que l’albumine ( 2 jours contre 20 ) ce qui la rend plus réactive en cas de dénutrition ( normes 0. 1 à 0.4 g/l) Chez les patients âgés de 70 ans et plus :
Le diagnostic de dénutrition sévère repose sur la présence d’au moins un des critères suivants. Chez les patients âgés de moins de 70 ans:
– albuminémie inférieure à 20g/l Chez les patients âgés de 70 ans et plus :
L’emploi des codes E40 à E46 doit se fonder sur ces critères. Les éléments clinique permettant le codage de l’un de ces codes doivent être clairement présents dans le dossier du patient
LES DOCUMENTS DE L HAS - Stratégies de prise en charge : http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/denutrition_personnes_agees_ceapp.pdf
- livret pour les professionnels : Livret d'accompagnement destiné aux professionnels de santé des "Guide nutrition à partir de 55 ans" et "Guide nutrition pour les aidants des personnes âgées"- document sur la dénutrition de la FMC de la faculté de médecine de Tours :
un site de formation a été créé : http://www.denutrition-formation.fr/
Notions de base : Rappels La dénutrition protéino-énergétique concerne de 2 % à 4 % des personnes âgées vivant à domicile entre 60 et 80 ans et peut atteindre 10 % au-delà de 80 ans dans certaines régions. Elle peut toucher jusqu’à 30 % des personnes âgées institutionnalisées. Le dépistage et le diagnostic de la dénutrition protéino-énergétique reposent sur des outils simples, permettant de mettre en place précocement des stratégies d’intervention. Il s’agit principalement d’identifier les situations à risque et de mesurer régulièrement le poids. Le poids peut cependant être un mauvais marqueur en cas d’obésité sarcopénique, la masse grasse remplaçant la masse maigre. Les 12 signes de risques possibles de dénutrition :
La présence d’un seul de ces éléments suffit à évoquer un risque de dénutrition |
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